dimanche 17 mars 2013

De la réalité et de la fiction ... Les jeux vu par les non-geek


L'ayant publié sur un site de jeux à succès, je ne peux pas m'empêcher de le publier ici aussi...

J'écris ce texte en réponse à l'article horrifiant posté il y a peu par Madame Claire Gallois. Dans cette article ( http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_420.php ), il est une fois de plus question des jeux vidéos. Et une fois de plus, ces dits jeux sont attaqués, tant il est vrai qu'ils sont violents et rendent violent. Il est vrai que je suis quelqu'un d'extrêmement violent, tant la liste des jeux auxquels j'ai joué est longue et particulièrement bien remplie. Pour n'en citer que quelque uns, je parlerais de Medal of Honor, Call of duty, World of Warcraft, Portal, Half-life, Tales of symphonia, Tales of Vesperia, et surtout, le jeu violent entre tous, Mario Kart. Mon dieu, je suis un monstre.
Dans l'article précédemment cité, il est en effet annoncé que les jeux rendent dépendants, font que les joueurs se renferment sur eux-même... Mais surtout, pour appuyer cet édifiant théorème selon lequel jeu+joueur= fou dangereux, la personne bien pensante qui se permet de divaguerd'écrire cet article nous cite de manière tout à fait innocente ( rire ici ) le nom de deux personnes assez connues pour le passif meurtrier, à savoir Andy, ayant tué ses parents, et Mohamed Merah. Je ne vous parlerais pas d'eux, mon article ne portant aucun intérêt à leurs actes. Et pour conclure, elle nous cite aussi bien gentiment une phrase du meurtrier de Breivik, à savoir qu' « il s'est déclaré "fan absolu" de Call of Duty et reconnaît avoir passé des semaines à "se former" sur la manière de tuer. ».
C'est une possibilité, en effet. Cependant, avant de dire que Call of Duty est un jeu créé par des intégristes désireux de changer notre jeunesse en monstrueux tueurs sanguinaires, il serait bon d'étudier un peu plus le dossier des jeux en question.
Certes, les jeux cités dans l'article sont connus pour être violents.
Call of Duty, dans lequel nous jouons le rôle d'un ou plusieurs soldats, avec lesquels nous allons tuer des méchants pour sauver le monde.
Assassin's Creed, jeu dans lequel nous remontons dans l'histoire à la recherche d'indices sur la vie d'un ancêtre. Certes, il y a des meurtres, mais cela n'est pas étrange pour un assassin. Mais si nous allions plus loin ? Cela se passe dans des périodes clés de l'histoire humaine, comme lors des croisades ou de la renaissance italienne. Mais passons.
GTA : jeu violent par excellence. Dans celui-ci, il est possible de tout faire, ou presque. Ce jeu n'est bien entendu pas à être mis entre toutes les mains, tant il se rapproche violemment de la réalité de certains secteurs défavorisés de certains pays.
Je ne parlerais pas de Dishonored ou Manhunt, car je n'y ai jamais joué, et suis donc très mal placé pour en parler ( chercher ici une idée subliminale lancée à l'écrivaine ).
Cependant, tout ces jeux sont connus pour leur contenu violent, et tout est fait pour en prévenir les méfaits possibles. Chaque boîte de jeu porte la mention +18/+16 et autres, en très gros, avec des couleurs qui ressortent fortement sur la boîte du dis jeu. Pour les ignorants, allez faire un tour sur le site www.pegi.info . Ils sont là pour prévenir les problèmes.
Mais dans ce cas, que dire des jeunes adolescents qui jouent à ces horribles jeux ( je ne les trouve pas horrible, je ne fais que m'adapter aux niveau des gens bien pensants ) ? Je me dois de vous l'avouer, je suis très souvent horrifier quand je vois des garçon et filles de 12 ou 15 ans parler, voir même jouer à CoD et GTA. Cela est une aberration, et devrait être évitée. Mais quelque chose me chiffonne. Depuis quand des jeunes adolescents sont ils capables de s'acheter des jeux ? Travaillent ils ? Je ne le crois pas. Il faudrait se tourner vers les parents qui ont soit donné l'argent à leurs rejetons pour acheter ces jeux, ou, pire encore, ont acheté ces jeux en connaissance de cause. Pour avoir travaillé en tant que vendeur de jeux vidéos, je peux vous confirmer que cela est déjà arrivé. Et plus d'une fois. En effet, un jour, alors que je faisais tranquillement mon travail, que n'ai je été surpris de voir une maman venir me demander où se trouvait le jeu Call of Duty, qu'elle souhaitait offrir à son fils pour fêter son entrée en première ? Je me suis empressé de lui expliquer que cela était une mauvaise idée, en détaillant bien mes raisons. Et cette dame est donc partie, sans avoir acheté le dit jeu, en m'avouant qu'elle ne faisait jamais attention aux mentions « déconseillés aux moins de ... » sur les jeux. Une personne de sauvée. Cependant, dans la même journée, deux autres mamans sont venus me demander la même chose, et malgré ma dissertation, elles sont tout de même parties avec ce jeu en poche.
Enfin bref, je m'éloigne du sujet.
Étudions donc la personne qui a écrit ce merveilleux texte.
Madame Claire Gallois, écrivaine, de romans «sérieux ». Née en 1937, et journaliste dans des magazines « sérieux » tels que Elle, Marie-Claire ou encore Paris-Match.
Cela est tellement un cliché que c'en deviendrait presque caricatural.
Il est de notoriété publique que les personnes d'un certain âge passent souvent leur temps à critiquer les choses telles qu'elles le sont aujourd'hui, à grand coups d'arguments tels que l'immortel « à mon âge on n'avait pas tout ça. » … Et là, je répondrais : « Certes madame, de votre temps les petits enfants ne passaient pas leur temps devant un écran à tuer des pixels, car il n'y avait ni télé ni jeux vidéos. Mais pour autant, les voir jouer à guerre et se tuer pour de faux me semble tout aussi dangereux que les jeux d'aujourd'hui. »
Mais bref, passons. Ce qui m'a le plus outré et horrifié dans cet article est la moment où l'écrivaine bien pensante ose dire, et de façon tout à fait consciente, que le cannabis serait moins dangereux pour la santé que pour les jeux vidéos ! Nous nageons en plein délire ! Il est tout à fait irresponsable d'oser déclamer qu'une drogue est moins dangereuse qu'un tas de pixel devant un écran !
Je passerais outre le fait que l'auteur de cet article se couvre de ridicule en faisant croire qu'elle s'y connaît un peu dans le sujet, en parlant d'un quelconque langage codé qu'utiliserait les joueurs.
Cela n'est pas sans rappeler le maintenant très connu « meuporg », qui a fait fureur il y a temps sur le net. Mais, bon passons aussi.
Au risque de me répéter, citer des meurtriers, comme un certain Vinogradov, qui a tué ses collègues de travail. Elle sort qu'il jouait à Warcraft, comme si cela résolvait toute l'affaire.
Allons donc ! Il est bien connu que toute personne tuant un tas de pixel sur un ordinateur ou une console est un assassin en puissance !
Enfin, et pour conclure son article, et par la même, le mien, elle explique qu'en fait, tout cela est du au gouvernement. Et hop, voici un lien facile et petit. Après avoir attaqué les jeux, qu'elle considère être comme « un business hors norme », elle dit que c'est de la faute à notre président. En effet, certain adeptes de la théorie du complot pourraient dire que le gouvernement reçoit des pots-de-vins de la part des riches magnats du jeu-vidéo pour faire en sorte que ce genre de loi ne passe pas.
Je ne m'étendrais pas la dessus non plus, tant cette théorie est fumeuse.

Enfin, je conclues pour de bon mon article en précisant que j'écris tout cela en connaissance de cause. Je fais parti de ce groupuscule un peu étrange et de plus en plus étendu de par le monde, un geek. N'en déplaise aux gens bien pensants qui peuplent notre télé et notre quotidien, les geeks font parti, mine de rien, des gens les plus civilisés et les plus ouverts de notre population.
Qu'est ce qu'un geek ? Pour faire une grossière description et balayer un peu les clichés, décrivons le. Le geek est très souvent un adepte des jeux vidéos, cela est indéniable ( bien qu'il existe des geeks qui n'aiment pas ce support de divertissement. Mais passons outre, et ignorons ce détail. ) Je suis moi même un grand joueur de jeu vidéos. J'ai joué, joue, et jouerais encore à des jeux violents. Mais pourtant, je suis sociable, j'écoute de la musique intéressante et recherchée ( je hais le rap et les musiques que nos radios à grand succès passent en boucle ), lis des livres, au bas mots plus de 3 livres de 200 à 500 pages par mois, et joue aussi à des jeux de société. Je ne suis pas fou, et même si je reconnais l'addiction que je porte aux jeux vidéos, je suis tout de même sain d'esprit et capable de discerner la réalité de la fiction. Car somme toute, le problème part bel et bien de là. Les gens jouant à des jeux vidéos et allant ensuite tuer des gens perdent la démarcation qui existe entre les pixels et la réalité. Cela est il pour autant la faute aux jeux vidéos ? Permettez moi d'en douter.
Et avant de terminer, je vous propose de vous remémorer des gens commettant des actes atroces, ne pouvant plus faire la différence entre la réalité et la fiction. Il y en a plein, mais prenons un exemple que tout le monde connaît. Prenons les attentats du Wall Trade Center. Ce sont des fanatiques religieux qui pensaient qu'en faisait cela, ils iraient au niveau supérieur de leur existence et trouveraient de jolies femmes pour les accueillir. Cela peut ressembler à tout « bon » scénario de jeu, de jeu vidéo, de film, de série ou même de pièce de théâtre. Un Happy-end en somme.
Et tant qu'à parler d'horreurs... Vous êtes vous seulement rendus compte que la plupart des informations que nous regardons à la télé sont bien plus violentes et choquantes que la plupart des jeux vidéos ?

En espérant que les personnes concernées par cet article puissent prendre en compte ce que j'ai écris, qui regroupe les idées de la plupart des gens visés par leurs articles haineux et dénués de bon sens.

Bien à vous, un geek qui s'assume.

Bilbo le hobbit, un voyage tant attendu...


Venant de voir le premier épisode d'une nouvelle trilogie épique signée Peter Jackson, et comme promis, je vais vous donner mon avis à propos de ce film. 
Pour commencer, parlons des différentes versions de ce film. Je n'en ai vu "que" trois sur les quatre, à savoir la VF 2D, la VO 2D et la VO 3D. Je n'ai pas commis l'horreur d'aller voir la VF 3D. Je n'en serais assurément pas sorti vivant. A mon humble avis, la version VO 2D est de loin la meilleure. La VF n'est pas particulièrement mauvaise, mais je n'ai pas réussi à y accrocher. Tout particulièrement lors des 2 chansons naines. Je les avais vu en VO sur un trailer, donc, forcement, pour moi la VF ne pouvait être bonne. 
Ensuite, la version 2D. Pour ici, comme pour la VF, tout est encore une simple affaire de goûts. En effet, la 3D a tendance à me fatiguer excessivement les yeux. Et puis, de manière générale, c'est une mode qui ne m’intéresse guère. Pour ma part, le seul film estampillé 3D que j'ai vu ET apprécié est Tron, the Legacy. Pour les autres, au mieux la 3D est inutile, au pire elle gâche les couleurs et la beauté de l'image. 
Bien, ceci était dit, passons à l'analyse du film qui nous intéresse.
Je vais aborder cette description en suivant trois fils directeurs, à savoir l'histoire, la musique et enfin le reste. 

Tout d'abord, commençons par l'histoire. 
En tant que puriste à propos de tout ce qui touche aux œuvres du grand J.R.R. Tolkien, je dois dire que je n'ai pas été trop déçu.
Comme nous pouvions nous y attendre, le scénario du film rajoute plusieurs éléments  l'histoire écrite par Tolkien.
Entendons nous bien, cela était une nécessité. L'histoire de Bilbo étant trop courte pour remplir deux films, et encore moins trois films de 3h.
Cependant, rassurez vous, ces ajouts ne sont pas sortis de nulle part. Ils sont tirés des œuvres "secondaires", si l'on peut dire, relatives à la Terre du Milieu, telles que le Silmarilon ou entre les Contes et Légendes oubliés. 
Force est cependant de constater que même si la rivalité entre Azog et Thorin est fort habilement apportée, d'autres ajouts tels que le passage avec Radagast, ou encore l'Arkenstone, nous sont amenés de façon particulièrement maladroite. En effet, à un moment donné, dès l'arrivée à Imladris, Radagast disparaît purement et simplement de l'histoire, même si le passage avec les grands aigles parle indirectement de lui et de son pouvoir particulier. 
Ensuite, pour l'Arkenstone. Je ne saurais pas vous en parler correctement car je n'ai point eu encore l'ouvrage où l'on parle de la pierre, je ne parlerais donc que de son apparition dans le film. Lors de l'introduction, de Bilbo sur Erebor, il est fait mention de l'Arkenstone, le cœur de la montagne. En dehors de cette introduction, nous ne la reverrons ( revoir, pas en entendre parler ) qu'une seule fois, lors de la fuite de Thorin et de son grand père, le roi Thror. Après cela, il n'en est plus fait mention. Tel Radagast le brun, elle disparaît bel et bien de l'histoire. Espérons que ces deux points seront plus développés dans les deux épisodes à venir. Wait & see donc. 
Pour le reste du scénario, pas grand chose à dire, car c'est vraiment bien fait. Seule chose à traiter cependant, et pas en mal cette fois, le passage dans la montagne avec le combat épique entre trois géants de pierre, auxquels la communauté ( <3 ) assiste, impuissante. En effet, quelle que puisse être la puissance de treize nains et d'un hobbit, se trouver entre trois géants qui se mettent de beignes et se lancent à la figure des "cailloux" de plusieurs tonnes est toujours déplaisant. Précisons que ce ne sont pas des géants du type d'Azog l'orc de 2m, mais plutôt des mastodontes facilement aussi grands que la Tour Eiffel. Je ne suis pas sûr que même le dragon ne puisse les défaire aisément. C'est dire. Bien, le premier ayant été abordé, passons au second. La musique.
 Pour cette partie, je vais avoir un grand développement. Particulièrement recherché. N'hésitez pas à vous munir d'un dictionnaire.
Donc, parlons de la musique du film. Que dire? Et bien c'est simple :
Agaaaaaah <3 *bave*

Voilà, voilà, ça, c'est fait.
Ce point étant terminé, passons au troisième et dernier fil, habilement intitulé "le reste". 
Tout d'abord, parlons des décors. Comme pour la précédente trilogie de légende, une grande partie de l'action se déroule en Nouvelle Zélande, terre enchanteresse. C'est d'ailleurs avec joie que j'ai pu constater que je m'étais fourvoyé. La Comté n'a pas été détruite, et l'on peut toujours aller la visiter. Mon prochain voyage se passera donc en Nouvelle Zélande. Si vous n'avez pas encore fait tout vos cadeaux de Noël, pensez à moi, et je me ferais une joie de vous faire plusieurs articles et comptes-rendus sur mon voyage. A bon entendeur, salut ( cela vaut toujours le coup d'essayer non?).
Bref, lors du film, vous pourrez revoir des paysages déjà vus dans le Seigneur des Anneaux, tels que la Comté donc, ainsi que la tour de garde D’Amon Sul, dans laquelle Frodon s'est fait piquer par une guêpe en cape noire. 
Les décors de studio sont eux aussi magnifiques, et nous permettent de voir de jolie ruines et villes tout le long du film. Je ne parlerais pas d'Imladris, qui est toujours aussi jolie. Deux gros coups de cœur cependant : la ville de Dale, qui est superbe, et qui se fait *snif* ravager par le dragon, et surtout, surtout, Erebor. LA ville naine par excellence. Je n'en parlerais pas, ce serait un spoil honteux ! ( Et puis, regardez donc le film, tas de petits feignants !)
Voilà, je pense avoir presque tout dit. Si j'en rajoute trop, j'ai peur de faire trop de Spoil. 
A la prochaine pour le prochain article !
Et n'hésitez pas à laisser des commentaires, je me ferais une joie d'y répondre =)

mardi 4 septembre 2012

Voici la suite de l'histoire. Enjoy.

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A ce moment là, je parcourais l'année de mes 14 ans. Après la bataille que nous avions faite, pour savoir qui ferait les basses tâches de la semaine, chacun d'entre nous rentrait chez lui. De mon côté, avec le prince, nous allions en direction du château. Ce n'était, bien entendu, pas ma maison, mais comme j'étais orphelin – mes parents étaient morts lors de la grande guerre – les chefs de guerre de la maisonnée royale m'avaient pris sous leur aile, en mémoire de la mort héroïque de mes parents. Ils étaient en quelque sorte mes tuteurs.
Je raccompagnais donc le prince, qui, en plus d'être important aux yeux de tous, seul héritier du trône à ce jour, était faible de nature. Il avait beau être endurant, ou du moins nous le faire croire – il était toujours le dernier debout lors des batailles – dès que la température chutait de quelque degrés ou que les arbres relâchaient leurs pollens, il était obligé de passer plusieurs semaines cloué à son lit, vidé de toutes ses forces. Suivant les périodes de l'année, il lui arrivait aussi d'avoir des crises de faiblesse, au cours desquelles il perdait toutes ses forces, et s'effondrait sur le sol, sans raison apparente. Cela lui était très pénible, car lorsque ces crises arrivaient, et qu'il chutait sur le sol, il restait malgré tout conscient. Ces crises étaient pour lui une grande honte. Il en était venu à abhorrer la faiblesse qui l'habitait, si bien que lorsqu'il se sentait faible, il faisait mine de ne pas l'être, et s'épuisait physiquement jusqu'à ne plus pouvoir rien faire. Par trois fois, il avait failli en mourir. Officiellement, je restais avec le prince pour prendre les choses en mains en cas de crise, mais j'avais pour mission officieuse, d'après la demande de son père, notre roi, de veiller à ce qu'il n'en fasse pas trop et ne mette pas sa vie en danger.
Nous devisions donc en rentrant à la forteresse. Nous allions vers la salle du trône, dans laquelle Nardis et moi recevions nos cours de lettre. Craignant d'être en retard, nous arrivâmes là bas en courant, ne voulant pas de nouveau subir les assauts rageurs du magicien de la cour, qui nous éduquait. Il était connu pour détester le retard.
Lorsque nous pénétrâmes dans la salle du trône, nous fûmes quelque peu étonnés. En effet, cette salle habituellement vide à ces heures là, était pleine d'activité. Les généraux, les prêtres de la cours, ainsi que les représentants du peuple étaient tous assis autour d'une grande table, pris dans une réunion houleuse. Nardis remarqua que le mage brillait par son absence. Aucun des adultes présents ne fit attention à nous, pas même le roi, qui semblait particulièrement sombre en ce jour.
Ne comprenant guère ce qu'il se passait, notre première réaction fut d'agir en adolescents que nous étions, c'est à dire de nous réjouir de l'absence de cours. Nardis, joyeux, parti dans sa chambre, et me donna rendez-vous pour le repas du soir. Nous nous saluâmes, et il sorti de la salle. C'était la dernière fois que je le vis, bien que je ne m'en doutais pas encore. Quand j'y repense, j'aurais pu me rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond ce jour là, et peut être aurais-je pu éviter la mort de certain de mes compagnons.
Anxieux, comprenant que quelque chose de grave arrivait, peut être grâce à l'éducation militaire que je recevais de la part de mes tuteurs, je me mis à la recherche de quelqu'un qui pourrait me renseigner. Je savais par expérience qu'il ne fallait pas interrompre les adultes lorsqu'ils se retrouvaient pour ce genre de réunions, c'est pourquoi je fis le tour de la pièce, le plus discrètement possible, pour trouver quelqu'un qui serait plus apte à me répondre.
Cette personne fut un serviteur, qui entra dans la pièce peu de temps après le départ de Nardis, apportant des rafraîchissements et des fruits aux personnes réunies. Je réussis à l'attraper au vol, avant qu'il ne sorte, et me préparais à lui poser des questions, quand je fus frappé par le visage triste qu'il arborait. Ce qu'il m'expliqua succinctement, autant que lui permettait son état, était que le mage de la cour était mort dans d'atroces souffrances. Il avait passé des heures à délirer à propos d'un portail dans le vide et de démons d'une autre dimension qui nous attaquait et annihilait le royaume. Je gardais malgré moi un visage neutre, essayant de ne pas faire éclater la tristesse qui venait de prendre possession de mon corps. Bien qu'étant un affreux professeur, le mage était une personne adorable, droite, juste, et qui était appréciée par l'ensemble de la cour. Apprendre sa mort, qui plus est dans d'atroces souffrances, me choqua plus que ce que je ne pu alors m'en rendre compte.
Je ne su que faire, et restais là, debout près de la porte, à attendre, incapable de faire quoi que ce soit par moi même. Des minutes, peut-être même des heures, passèrent, lorsque l'un de mes tuteurs assit autour de la table du débat me remarqua, se leva et vint voir ce qui se passait. Je lui expliquais ce que je venais d'apprendre, et que je ne savais donc que faire. Il essaya d'être gentil avec moi, mais on pouvait voir que la situation actuelle l'affectait profondément lui aussi, et qu'il contenait avec difficulté la colère qui l'habitait. Ce fut donc un peu sèchement qu'il me demanda de retourner chez moi, que ma soirée était libre.
Ma maison, héritée de mes parents, se trouvait collée aux remparts, non loin de la basse-cour. Lorsque je sorti du château pour m'y diriger, je fus frappé par la clameur qui semblait venir de la cour aux animaux. Les chiens, chevaux, cochons, vaches et moutons criaient, hurlaient, beuglaient tous, ce qui ne manquait pas d'effrayer les bergers, qui couraient d'un enclos à un autre, pour tenter d'apaiser les bêtes. Je ne pris pas la peine de chercher à réfléchir à propos de ce phénomène, et rentrais chez moi, montais dans ma chambre et me mis sur le lit. Je restais couché ainsi pendant plusieurs heures, avant que le sommeil ne vînt me chercher.

vendredi 3 août 2012

Introduction et 1ère partie du premier chapitre de Terranis.

Je suis actuellement en train de tenter d'écrire un livre ( quelle présomption, mon dieu, mon dieu !!), et j'en suis actuellement à 18 pages d'ordinateur. Vu que mon blog est à l'abandon, je me suis dis que je devrais poster une partie de cette histoire pour en voir les retours, bons ou mauvais, et ainsi adapter et corriger mon texte.
Et donc, voilà qui est chose faite. Je poste mon texte sur ce blog ici présent, en espérant que vous le lirez, et que, que vous ayez aimé ou non, que vous me donniez vos avis en commentaire, merci à vous =)


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Entrée du journal numéro 2097:



Aujourd'hui, je « fête » l'anniversaire de ma 500ème année de détention. En effet, cela fait 500 ans jour pour jour que je suis enfermé dans cette prison dorée.
500 ans, quand on y pense, cela peut paraître beaucoup. On peut le penser quand on sait qu'on ne les atteindra jamais. Naturellement, c'est ce que je pensais aussi.
Et bien non! 500 ans, c'est encore plus long que ça. Je me dois toutefois de nuancer. Je n'ai commencé à ne compter les jours qu'après 251 années de détention, quand alors que je venais de finir d'explorer la terre de Pangae.
Là, les plus malins, ou les plus mesquins, au choix, me diront: si tu étais en détention, comment se fait il que tu ais pu visiter le monde?
A ceux là je répondrais tout naturellement : relisez quelque lignes plus haut. Quand je parlais de prison dorée, je ne faisais pas référence à la couleur de ses murs, couleur que je ne connais pas, à vrai dire, car il n'y a pas de murs dans cette prison.
Comment ça pas de murs ? Et bien c'est on ne peut plus simple. Ce que je subis actuellement est une peine pire que la mort. Celle de ne pas mourir et de devoir continuer à arpenter un monde dont je connais les moindres recoins. Encore, si je pouvais construire, produire ou travailler, le temps pourrait il peut être passer un peu plus vite. Mais même cela m'est interdit. Personne n'est là pour me surveiller ni m'empêcher de le faire, non.
Ma peine réside dans le fait qu'en plus de m'avoir donné la vie éternelle, ils m'ont retiré tous mes pouvoirs de Technomagian. Et vivre dans une société qui ne fonctionne que grâce à elle, où tout, en dehors de tâches basiques telles que préparer à manger, écrire, lire ou dormir, fonctionne suivant un principe qui m'est désormais inaccessible, cela est extrêmement difficile à vivre.
Oh, je ne manque de rien, non. Mais je me sens comme un militaire handicapé à vie après quelque rude bataille qui devrait toutefois assister via un écran ou par tout autre moyen aux combats auxquels participent ses amis, sans jamais plus ne pouvoir y prendre part.
C'est donc cela que je vis. C'est cela que je subis. Ceci est ma peine.
Cette peine est particulièrement cruelle pour ceux qui la subissent, même s'ils ne s'en rendent comptent que très tard après l'avoir reçue. En effet, qui, parmi toutes les dimensions, ne se mettrait pas à rire quand on lui annonce que la peine capitale va lui être appliquée ( il est bon de noter que dans certaines sociétés, la peine capitale est synonyme de mort pure et simple, allant de la lapidation à l'électrocution, ainsi que d'autre façons plus exotiques, suivant les dimensions...), peu de jours après que les médias aient annoncé l'immortalité, et que le gouvernement utilise depuis lors cette immortalité comme peine. Qui n'aurait pas ri ?
J'ai ri, j'étais heureux. J'aurais toute la vie devant moi, rien ne me pèserais. J'avais commis un acte ignoble, et j'avais l'impression d'en être récompensé. Malheureusement, il s'est avéré, avec le temps, que ce cadeau était empoisonné, non pas violemment, mais d'une façon insidieuse et très mauvaise.

La seule chose qui me reste aujourd'hui, c'est écrire une biographie, tel un livre d'histoire, pour que tout le monde puisse comprendre pourquoi je subis cette peine ignominieuse. Et surtout, que les gens puissent comprendre en quoi cette peine est sordide et malsaine entre toutes.






Chapitre I : Là où tout a commencé










Ce jour là, je me trouvais avec mes camarades dans la forêt qui entourait la citadelle du royaume de Lumière. J'avais aux alentours de quatorze années en ce temps là, et était accompagné de tous les autres jeunes gens de mon âge, y compris – et je n'ai jamais vu cette tradition dans un autre royaume que celui là, avant le jour de l'intégration – le prince Nardis, fils du monarque d'alors, le grand roi de lumière, Augustus le 4ème. Comme chaque adolescent de ce royaume, et ce depuis au moins 30 ans, nous rejouions la Grande Bataille, au cours de laquelle l'armée du royaume, avec notre grand roi à sa tête, avait combattu et défait l'armée noire, qui menaçait de plonger chaque parcelle de lumière dans une nuit éternelle. Ce jour là, pour changer, j'incarnais le meneur de l'armée noire, accompagné de mes fidèles mignons, avec le prince Nardis comme général en second, et nous étions en ordre de bataille, fort de nos 5 compagnons, face à la ligne désorganisée de l'armée royale. Et comme chaque semaine depuis la victoire, la bataille se rejouait, avec ses moments cruciaux, ses morts héroïques ou déshonorantes, et surtout la danse narquoise de l'armée victorieuse. L'armée qui perdait, se rendait ou s'enfuyait devait payer sa défaite en effectuant les basses tâches que leur donnaient à faire l'armée victorieuse.
En l'occurrence, ces tâches se résumaient à aller s'occuper des animaux de la basse-cour – porcs, poulets et lapins – pendant que les vainqueurs avaient l'honneur de panser les montures des soldats montés, ou encore de devoir faire la tâche la plus difficile et fatigante entre toutes, à savoir accompagner les chasseurs de la citadelle au bord de la rivière pour pêcher.
Dans notre royaume, les enfants, qu'ils soient nobles ou paysans, devaient remplir des tâches ensemble, ce qui leur permettait, en plus de tisser des liens entre les gens de haute lignée et ceux de basse extraction, d'être capables de s'occuper de tâches vitales à la survie de leur citadelle. Les adultes exigeaient de leurs enfants qu'ils participent à ces tâches – s'occuper de laver les porcs, nourrir les poules et ramasser leurs œufs, nettoyer les cages des lapins, panser les montures et aider les chasseurs à la pêche – mais n'étaient pas regardants sur la façon dont chacun se répartissait les tâches. D'autant qu'en plus de leur enseigner les rudiments du combat, ces-dits combats étaient équitables, car les équipes étaient organisées au hasard, selon la loi des dés, de telle sorte qu'en général chaque enfant avait participé plusieurs fois à chacune de ces tâches.
Bref, ce jour là, l'armée noire fut victorieuse. Après avoir effectué la danse de la victoire qui était de mise, nous fîmes le tour du champ de bataille miniature pour venir secourir les blessés, et nous assurer que personne n'avait plus que des blessures mineures – cependant, quand nous trouvions un blessé grave, les haines de l'instant étaient dissipées, et chacun y mettait du sien pour donner les premiers soins au blessé. Ah oui, j'oubliais. Plus que toute autre chose, les batailles nous permettaient d'être endurants, et surtout, surtout, d'être capables de donner les premiers soins à n'importe quel blessé. En ce temps là, on ne comptait plus le nombre d'adultes gravement blessés sauvés par des enfants qui les trouvaient, par exemple, étendus au sol après un combat déloyal contre un ours.
Je pense, avec tout le recul que je peux prendre, que ce fut cette tradition, plus que tout, qui permit de faire de notre armée la plus puissante de tous les royaumes connus, avec les soldats les plus endurants, ne se rebellant jamais et aussi outrepassant le point faible de toutes les armées, décrit par le proverbe « Pour vaincre une armée, il faut la décapiter », ou comme nous aimions le dire, « tuez les couards sous leurs tentes et l'armée ne saura plus par quel bout tenir son épée. », car lorsque nos chefs se faisaient tuer, loin de se dissoudre, notre armée se renforçait et était capable d'agir un certain temps sans ordres, le temps qu'un leader naturel ne se révèle.
Notre armée, comme je l'ai dit, était la plus puissante. Et pourtant, c'est ce jour là que tout arriva.
Je m'en rappelle très bien,tout est inscrit de manière indélébile dans ma mémoire. 

mardi 8 novembre 2011

Le Seigneur des anneaux expliqué par un MJ.

Après avoir devisé avec un confrère geek sur le sujet du Seigneur des Anneaux, j'ai eu l'envie de poster ici-même, en tant que MJ de mon état, les réponses à plusieurs questions que l'on peut se poser à propos de LSDA. Ces questions sont principalement :
          - Comment Isildur a vaincu Sauron avec une épée cassée ?
          - Pourquoi, contrairement aux dires de plusieurs personnes de mauvaise foi, les aigles n'auraient pas pu jeter eux-mêmes l'anneau dans la montagne du destin?
          - Et découlant de cette dernière question, pourquoi un hobbit ?

Maintenant que j'ai perdu la moitié de mes lecteurs qui vénèrent LSDA et trouvent hérétique de le traiter comme un jdr, ou qui pensent justement, les pauvres, que les aigles auraient pu jeter l'anneau; je vais maintenant  perdre l'autre moitié, car je tiens à préciser que ce post est parsemé du jargon scientifique des MJ de jdr. Il y aura bien sur un lexique que je posterais des les commentaires,  mais je risque d'oublier certaines choses, c'est pourquoi je vous demande, plié en quatre à vos pieds, de me ... demander via les commentaires que je vous explique les choses que vous n'aurez pas compris. Et enfin, la dernière moitié de mes lecteurs auront quand à eux un sourire mesquin aux lèvres à la fin de cette introduction car ils comprendront tout les mots du jargon scientifique, se sentant ainsi supérieurs aux autres.
Le seul, l'Unique !

Bien, bien, bien. Nous allons maintenant pouvoir commencer à entrer dans le sujet.
Tout d'abord la première question: Comment Isildur a t'il vaincu Sauron avec une épée cassée ?


Pour commencer, présentons les deux personnages en question :

-Isildur, fils D'Elendil, descendant du peuple de Numénor, homme de grande taille, jusque là rien de bien impressionnant. Toutefois en tant que descendant de la famille royale de Numénor, il a trois points de destin, ce qui est quand même pas mal.  De plus l'épée qu'il utilise n'est pas une épée de fillette, c'est l'épée Narsil, et même cassée en plusieurs petits morceaux, elle reste puissante!

-Sauron, quant à lui, est un grand méchant au service du Valar félon, Morgoth. Il est un de ses lieutenants. Il a forgé les anneaux de pouvoir, et par dessus tout, l'Anneau qui les contrôles tous. Mais comme c'est un méchant très très méchant, il a commis une énorme erreur, qui lui a par ailleurs coûté la victoire : il a mis tout son pouvoir dans l'anneau, à tel point qu'il ne peut même pas aller aux toilettes ou prendre une douche sans lui.

Bien, maintenant que les personnages sont en place, étudions la scène : Isildur est couché par terre, comme une feignasse d'humain qu'il est, à pleurer son père; qui a eu quelques déboires après avoir percuté violemment la masse de Sauron, et tente de ramasser l'épée que le grand méchant Sauron piétine avec une joie malsaine, au point de la casser en morceaux. Avec tout son courage et sa haine, Isildur prend l'épée et tranche le doigt de Sauron portant l'anneau ( pas de chance pour Sauron, il n'y avait qu'une chance sur dix pour qu'il coupe ce doigt, c'est dommage ), coupant ce dernier de sa source de pouvoir et l'envoyant se dissiper dans les airs comme un mauvais souvenir.
Étudions maintenant le déroulement de la scène :
Une épée, même cassée, ça coupe, bizarre.
Le MJ qui jouait Sauron a fait une erreur de débutant. Il a en effet confondu son d20 servant à jeter les sauvegardes de ses monstres avec celui qu'il utilise pour voir le résultat des échecs critiques, un d20 avec le chiffre 1 sur ses vingt faces. Et donc, il a fait un méchant fumble sur son jet de sauvegarde contre l'attaque malhabile et désespérée d'Isildur. Même avec un tel échec, Sauron n'aurait pourtant pas pu se faire piétiner de la sorte. Il faut savoir qu'Isildur de son côté, a cumulé plusieurs facteurs. En premier lieu, il est passé en mode berserk ( Ben oui: " Tu as tué mon papounet, méchant! ). Et oui, même en tant que guerrier, Isildur a un mode berserk ( vous croyez quoi, c'est cheaté un Numénoréen! ). En plus de ce mode berserk, ce petit malin a tenté un miracle qu'il s'est empressé de réussir, et a aussi utilisé ses 3 points de destin en même temps pour être sur de ne pas échouer.
C'est donc avec le cumul de tout ça avec le malheureux échec de Sauron qu'Isildur a finalement réussi à lui couper un doigt. Il faut toutefois noter, du fait de l'utilisation de tous ses points de destin, qu'Isildur mourut bêtement, car il ne put pas relancer son jet de sauvegarde,  alors qu'il tomba bêtement sur une flèche plantée dans le fond d'une flaque d'eau. La morale de cette histoire est la suivante : "Et oui, gâcher ses points de destin entraîne des morts stupides !"

L'accident bête...
La première question étant traitée, passons à la seconde question, une des plus controversées sur internet, par ailleurs. Il est question de savoir pourquoi les aigles géants n'auraient pas pu apporter l'anneau dans la montagne du destin. Pour répondre à ce questionnement, parlons tout d'abord de l'anneau lui même.
Sauron étant extrêmement puissant et maléfique, il était capable de créer des objets de pouvoir très puissants. Tout à fait au hasard, prenons le cas de l'anneau unique. Cet objet était si puissant qu'il était investit de sa propre conscience. En effet, l'anneau était en quelque sorte vivant. Du fait de sa conscience, il pouvait, quand il le voulait, tenter de corrompre l'âme des gens qui le portaient. Il fut bien déçu quand il tenta de corrompre Sauron, car il ce dernier ne pouvait pas être plus corrompu qu'il ne l'était déjà, zut alors.
Il faut toutefois noter une règle importante: il ne peut tenter de corrompre que des êtres dotés d'intelligence. Et plus cet être est intelligent, plus facilement il sera corrompu. C'est pourquoi au tout début de l'histoire, un vieux magicien sale refusa de le porter car il connaissait très bien la malédiction qui pesait sur cet objet de pouvoir.
Passons maintenant aux aigles géants. Ces créatures fantastiques, en plus d'être très puissant et particulièrement beaux, possédaient une intelligence et une sagesse bien plus évoluées que celle des hommes.
Si si, c'est intelligent un aigle...
Et donc, vu que les aigles sont très intelligents, ils n'auraient pas pu le porter sans se faire quasi-instantanément se faire corrompre et posséder par le-dit anneau, et le ramener bien docilement à l'oeil de feu. Si les gens de mauvaise foi contestent mon avis, je peux aussi ajouter que les piafs se seraient sinon fait écharper par les montures des Nazguls. Ils pourraient dire que ces dernières se sont faites plumer par les piafs lors de la dernière attaque sur le Mordor, mais il ne faut pas oublier que lors de cette attaque justement, les piafs bénéficiaient de l'effet de surprise. Bref, les aigles n'auraient rien pu faire.

Cette question traitée, passons donc à la dernière, à savoir : Pourquoi un hobbit ?
Tout d'abord, nous allons exécuter tout de suite l'idée selon laquelle les hobbits ne sont pas intelligents. Et bien si, contre toute attente, ces petits nerveux agaçants possède une intelligence au moins aussi développée que celle des humains, étonnant non?
Où se trouve la plus proche boucherie ? Snif snif!
Quelqu'un veut de l'herbe ?
Les aigris qui ne sont pas contents que je vienne de détruire leurs rêves avec les aigles pourraient tout de suite se jeter sur moi tous crocs en avant, en arguant que les hobbits sont des créatures intelligentes, et donc que suivant mon exposé, Frodon n'aurait pas dû pouvoir amener l'anneau dans la montagne. Et bien même pour ça, j'ai une explication digne de MJ ! Voyez donc:
Les hobbits possède une capacité raciale particulièrement spéciale. Cette capacité n'est autre que la "dépendance à la nourriture".
De quoi ? Et bien oui. C'est cette dépendance qui fait que ces pecks doivent manger au minimum 10 fois par jours. Ils ont toujours faim, et ennuient tous les humains qui font des quêtes avec eux, car ils doivent préparer le second petit déjeuner et cueillir les fruits pour l'avant repas de midi. Toutefois, ces légers points négatifs mis à part, cette capacité leur confère une résistance quasi-totale au charme ou à la corruption, tant leur esprit est occupé par la présence de leur dernier repas, et de celui à venir.
C'est pour cette raison que seul un hobbit pouvait remplir la mission impossible ( si vous l'acceptez ) de ramener la babiole à son magma prénatal. Ce fut donc pourquoi Frodon fut désigné, au grand dam de Gandalf qui comptait bien garder l'anneau pour lui finalement. Je vois les crocs sortir de nouveau de la bouche des aigris, qui me demanderont aussi sec : pourquoi Frodon et pas Sam dis, hein, pourquoi, hein?
Encore une fois, c'est très simple. Sam, sous couvert d'être un jardinier est un dealer d'herbe à pipe recherché par la police, car il fournit la meilleure herbe de toute la comté. Et comme c'est la meilleure, il la fume lui aussi. Cependant, il la fume tant que son esprit est brouillé, à tel point que sa capacité de résistance au charme s'en trouve fatalement érodée. Imaginez l'anneau, pour corrompre Sam, lui proposer : donne moi ton âme et je t'indiquerais la plus proche pousse d'herbe à pipe. Voilà qui est fait.
Zyva! Elles sont où les saucisses ?!
Enfin, les aigris, toujours finiront par dire qu'à la fin ( oula, ça sent la fin de l'article ça, non? ) Frodon se fini ( et encore un ! ) par se faire posséder par la babiole plaquée or. Et sa capacité alors ?! Bah encore une fois, c'est de la plus simple simplicité. Comme il n'a pu manger ni boire depuis longtemps, occupé qu'il est à jouer avec les cailloux de la montagne du destin et à se faire porter pâle pour que le drogué s'occupe de le faire avancer,  il a très très faim. Son esprit n'étant plus occupé par les reste du repas, sa capacité est désactivée jusqu'au prochain repas. Et donc, il finit, devant le barbecue géant de la montagne, par accéder à la requête de l'anneau, lui proposant de lui montrer où se trouve la cachette des saucisses, qu'il puisse les faire griller, s'il ne le jetait pas dans la lave.

Bien, bien, bien. Voilà qui est fait. En espérant que vous aurez quand même apprécié ma prose, à la prochaine pour de nouvelles aventures !







mardi 25 octobre 2011

Mercredi, c'est malédiction. Oui, bon ok, ya pas de rimes.

Oui, je le sais, ça va faire un certain temps que je n'ai pas posté. Shame on me, mea culpa, toussa toussa. Mais j'ai pour cela une bonne excuse de mauvaise foi. En effet, j'ai du tuer mon ancienne muse à coup de petite cuillère émoussée et enterrer les morceaux. Ce que j'ignorais, c'est que lorsqu'on tue une muse avec une cuillère émoussée, on reçoit une malédiction qui fait qu'on ne peut plus avoir de visite de muse pendant 3-4 mois. Étonnant non?





               Bref, l'excuse étant donnée, et le sujet finement introduit, étudions le. Pour commencer, nous allons étudier le mot malédiction lui même.
A la base, il est formé de deux mots, Male et Diction. Je n'ai pas fait de faute, car dans l'ancien temps, le mal avait un "e" à la fin, telle la malemort ou la malepeste. Cela signifie le mauvais, la mauvaise. De l'autre côté nous avons le mot Diction. Je vais éviter d'enfoncer des dictionnaires ouverts, car je pense que les 2 lecteurs de mon blog connaissent le sens du mot Diction.
Maintenant que vous connaissez le sens de ces deux mots, remettons les ensemble pour reformer le mot composé male-diction. Dans le moyen-âge superstitieux ( ça c'est de la redondance!! ), il y a avait des sorts, des magiciens, des sorciers, j'en passe et des meilleures. Ce que les geeks rôlistes savent très bien, même sans jamais l'avoir pratiquée, est que la magie est dangereuse, autant pour les autres que pour soi-même. Pour les autres, et bien tout simplement car se prendre une boule de feu peut être légèrement douloureux. Pour soi-même car les petits malins qui ont créé les sorts les ont fait de manière à ce qu'il faille déblatérer une bonne dizaine de mots compliqués pour ne serait ce qu'avoir une loupiote qui s'allume au bout d'un bâton. Et forcement, plus il y a de mots, plus il y a de risques de se tromper --pour les geeks, allez voir la mention fumble critique --, et lorsqu'on se trompe, cela peut avoir quelques effets plus ou moins drôles. Prenons l'exemple du sort "boule de feu". Vous devez déblatérer ( oui j'aime ce mot, et alors ?) plusieurs mots, souvent une sorte de latin revue par un grec illettré. La plupart du temps vous arriverez à lancer ce sort sans encombres. Toutefois, pour une raison ou pour une autre, un jour vous vous tromperez et prononcerez la fin d'un mot "ea" au lieu de "ae". Et là, c'est le drame. Au mieux, votre sort ne marchera pas et il ne se passera rien, ou alors vous balancerez des cotillons multicolores pour la plus grande joie de vos ennemis. Au pire, la boule de feu se retournera contre vous, ou encore pire, vous détruirez toute vie sur l'univers, comme l'explique le grand professeur Pen of Chaos. Evidemment, la mauvaise prononciation, ou mauvaise diction à quelque effets malheureux comme vous venez de le voir. C'est pourquoi les gens ont tendance à utiliser le mot malédiction assez souvent, en sous-entendant le côté désastreux de la chose.

                Prenons quelques exemples de malédictions bien connues de nos jours. La première me venant à l'esprit est la terrible malédiction de la feuille blanche qui a déjà frappé chacun de nous au moins une fois, même s'il est vrai que cette malédiction sévi le plus souvent dans le milieu des écrivains. Croyez moi, je parle en connaissance de cause, Ha ha ha. Prenons une autre malédiction, très souvent confondue avec celle de la malchance, celle du défi des probabilités. Cette dernière est si puissante qu'elle existe sous différentes sous-parties. Citons par exemple la malédiction des effets secondaires. Sur chaque boîte de médicaments vous avez une petite inscription mignonne prénommée "effets secondaires". Le plus souvent, votre médecin vous en aura parlé, en précisant que vous avez une chance sur un million que cela vous arrive.
-Une chance sur un million? Mais vous ne craignez rien voyons!... Sauf si bien sûr vous êtes maudits!
Dans ce cas là, vous serez le un sur un million. Mais voyez le bon côté des choses, vous aurez épargné bien des problèmes à 999999 personnes. Mais comme vous êtes égoïstes vous vous en moquez.
Par contre, ce qui peut arriver moins souvent, car les médicaments responsables de ces problèmes sont plus rarement utilisés, c'est que vous puissiez avoir la grande chance (IRONIE !!!) de recevoir de tous les effets secondaires en même temps! Et si vous êtes vraiment verni, vous verrez que vous n'aurez même pas pu bénéficier de l'effet primaire du médicament ( véridique, essayez donc les médicaments prescrits pour les migraines, bande de petits malins).

Mais quittons le domaine médical pour entrer dans celui des jeux, tout particulièrement celui des dés. Là encore, il existe plusieurs types de malédictions. Comme précédemment, celui des probabilités. Prenons par exemple dans un jeu que je ne nommerais pas, sous peine d'être poursuivie pour avoir violé un copyright, où le 1 représente un échec. Dans ce jeu, si vous avez très peu de chance, vous faites un 1. 1 chance sur 6 que cela arrive. Moins vous avez de chance, plus vous faites de 1. Mais cela peut se changer en malédiction, quand vous faites un triple ou un quadruple 1, avec 3 ou 4 dés en même temps ( je vous laisse calculer la probabilité vous mêmes, devoirs à rendre demain matin). Encore une fois, cette malédiction possède de nombreux échelons. Le premier, où vous faites des 1 de temps en temps. A peu près tout le monde est sujet à cette malédiction, ce qui fait d'elle une habitude qui passe inaperçue, mesquine qu'elle est. Le niveau au dessus est celui où vous faites des 1 à répétition, avec un ou plusieurs dés. Le plus faible niveau de ce ... niveau est quand vous "réussissez" trois 1 avec seulement trois dés, mais il devient sérieux quand vous réussissez cet exploit plusieurs fois d'affilées. Prenons un exemple, vous réussissez un triple 1 trois fois d'affilé, ce qui fait mourir votre capitaine tué par son pistolet. Le pire est lorsque votre capitaine meure, et que ses soldats le suivent dans la mort car ils ont raté leur jet de sauvegarde, qui nécessite un 2.
Mais passons, ce n'est pas le sujet. Le plus pénible pour vous, et le plus amusant pour vos amis, est lorsque vous réussissez, en lançant 6 dés en même temps, à faire 6 fois 1. Quand cela arrive, vous avez envie de vous pendre, si si!
Et enfin, il y a le niveau ultime qui fait passer tous les autres pour des petits joueurs. Celui avec lequel vous perdrez tous vos amis. A ce niveau, vous êtes maudits, mais aussi vous maudissez, le plus souvent involontairement, tous les dés que vous touchez, que ce soient les votre ou non. Et après cela ils s'entêteront à ne donner plus que de mauvais résultats, les méchants. Et de plus, non content de ne pas avoir chance avec des dés réels, que vous maudissez pour que vos amis fassent d'aussi bons jets de dés que vous avec, vous êtes maudits même avec des dés virtuels. C'est comme cela que votre elfe, qui dans son jeu est la meilleure créature pour ramasser le ballon, toutes races confondues, réussira à rater ( Oh le beau !!) le ramassage du ballon. Ou encore, il n'arrivera pas à passer le ballon à son collègue juste à côté. Pour en finir avec les elfes, vous êtes si profondément maudits que vous donnez de la chance à vos adversaires. C'est comme cela qu'un gobelin nul au lancer a réussi à faire une passe à un gobelin nul au rattrapage, en lançant de surcroît la balle au dessus de 5 elfes très doués à la réception. et là, non content d'avoir réussi à rendre les elfes minables, les gobelins ont fait une passe parfaite.


Enfin, nous allons terminer cet article par un passage obligé, à savoir tout d'abord parler de plusieurs malédictions du quotidien que nous n'allons pas trop développer, puis enfin parler d'un américain qui a créé une loi sur les malédictions.
Parmi les nombreuses malédictions, nous pouvons parler de la malédiction des lunettes, quand on réussi à recevoir une poussière dans l'oeil bien qu'ayant de grosses binocles; ou encore la malédiction des fils, grâce à laquelle, en ayant enroulé soigneusement deux fils différents distinctement l'un de l'autre et en les mettant dans une poche et en attendant une minute, vous les ressortez gentiment emmêlés l'un à l'autre d'une façon impossible à réaliser si vous aviez voulu les emmêler vous même.


Et pour conclure, last but not least, parlons de la très célèbre loi de Murphy. C'est cette loi, entre toutes, qui fait que la tartine tombe toujours sur le côté tartiné, que quand vous avez deux choix, vous choisirez inévitablement le mauvais, ou encore que avez envie d'aller aux toilettes juste après être entré dans le bus, alors que vous aviez plusieurs heures pour le faire avant, mais que vous n'en aviez pas envie alors.




Voilà voilà, c'est terminé pour cet article sur la malédiction.
Si jamais vous avez des questions, avis, mauvais oeil à me communiquer, laissez donc un commentaire, et je vous répondrais.
PS: Si vous avez une sujet que vous voudriez que je traite, dites le dans les commentaires!
PS²: J'espère que la personne qui se reconnaîtra est satisfaite, parce que bon, je l'ai fait pour ses beaux yeux, voilà quoi, c'est vrai enfin ! ...

jeudi 16 juin 2011

Poum Poum Tchak

Bien le bonjour à tous. J'ai conscience de ne pas avoir posté depuis pas mal de temps, mais j'ai une bonne excuse !!
La voici: ma muse me faisait la gueule. Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée. Allez comprendre les femmes, même imaginaires!!
Bref, comme l'auront compris les plus vifs de mes lecteurs ( qui doivent être à tout casser 5), nous allons parler de la musique rap, comme le sous-entendait le titre.
Attention ! Cet article est tout à fait partial et d'une objectivité proche du zéro absolu. Voilà, comme ça, vous serez prévenus.

Bien, rentrons dans l'article même. Je vais vous exposer comment faire une chanson rap qui ait du succès. Cela se fera en trois points : le public, la musique, les paroles et enfin le clip. Oui, ça fait quatre, je sais, mais je ne suis pas mathématicien, mais littéraire moi !Voili voulou. Bref, commençons !!

Tout d'abord et pour commencer, pour avoir une bonne musique rap, qui ait du succès j'entends, il faut réussir à cibler son public. D'après ce que j'ai pu voir durant mes études ( forcées ), lors d'un travail avec un(e) accro du rap, j'ai remarqué que le public ciblé possédait certaines caractéristiques parmi les suivantes, sinon toutes :

-être "djeun's"*
-avoir une vocabulaire plus que limité de la langue française*
-être "djeun's"*
-lire le moins de livre possible*
-avoir une notion assez vague et un rejet total de toutes les autres musiques*

*Avant de me faire taper dessus à travers mon écran d'ordi, je tiens à préciser que ce n'est que la stricte vérité : la demoiselle que j'ai étudié, ou plutôt supporté, terme certes moins diplomatique mais tellement plus réaliste, est passée maître dans chacune de ces caractéristiques. En effet, elle est jeune. Elle n'a que 16 ans. Ensuite, elle possède un vocabulaire très peu développé , m'ayant annoncé qu'elle ne comprenait pas le sens du mot nuance et que l'expression "l'art de faire quelque chose" était un "parlé bourge". Elle est jeune, je ne sais pas si je l'ai précisé??
Pour la partie livres, elle s'est trahie toute seule, comme sa voisine de chambrée, que je respecte toute fois un chouïa plus. En effet, étant un grand amateur de livres, je ne peux m'empêcher de gâcher des après midi à dévorer mes livres. En deux semaines, j'en ai fini 4. Je vois tout de suite un métalleux se baladant avec un tshirt de monstre et hirsute comme un ours me cracher un "petit joueur" dans la tête!! Mais la réaction de la demoiselle lorsque j'annonça tout innocemment que j'avais fini mon quatrième livre en une semaine fut de me faire des yeux grands ouverts de surprise, marquant un surprenant étonnement, comme si je venais de lui dire que j'étais mort durant la nuit et que j'avais réussi à me ressusciter avec un 20 salvateur.
Et enfin, pour la dernière caractéristique, pour rendre justice à la jeune fille, elle n'était pas la seule dans ce cas. Il y avait plusieurs autres personnes, qui semblaient "kiffer" cette musique, et qui, lorsque ce fut mon tour de mettre de la musique, me lancèrent des "sérieux?? Oo omgwtfbbq" et autres quolibets lorsque je mis Renaud dans le chaîne. Ils profitèrent que j'eu le dos tourné pour changer vite fait le cd et remettre cette musique lancinante et ô combien répétitive dans la pièce...
-Remarquez ma remarquable transition, je m'étonne moi même didon !!!-

Maintenant que vous arrivez à bien cerner le public, passons à la musique. J'ai remarqué un point commun entre toutes les chansons affreuses que j'ai subit, celui de la formation de la musique. Et cela n'est guère compliqué, voyez plutôt :

Comment faire une musique rap pour les nuls:

-Prenez une mesure de Poum poum tchac
-Répétez là une bonne centaine de fois pendant la musique, et c'est prêt ! Bravo, vous voilà heureux détenteur d'une musique rap à succès!!

-Si vous êtes d'humeur aventureuse, et que vous souhaitez vous détacher des autres "rappeux", vous pouvez rajouter à loisir des poum et des tchac , voir à en enlever un pour mettre l'autre et ainsi de suite.
-Si vous êtes vraiment un compositeur hors normes, vous pouvez rajouter des bruits de guitare, violons, et surtout, surtout !!! Pensez au synthé.

Le but de ce genre de musique est d'être facile à se souvenir. Et je peux vous dire que la recette à succès fonctionne, car bien que j'ai abhorré ces musiques, je ne pus sans me prendre une douche sortir ces maudites musiques de ma pauvre tête douloureuse. Mais la musique ne saurait pas faire tout toute seule : pour s'en rappeler facilement, il ne faut pas des paroles trop compliquées, car sinon le public pourrait avoir du mal à s'en rappeler.
-Owi, ça c'est une belle transition, sinon je ne m'y connais pas!-

Les paroles donc. Après l'étude, j'ai pu en retirer quelque points ( je ne mets pas de nombres, car je risque de me planter, ne prenons pas de risques . Mets oui ugo !!) qui sont les suivants:
-le plus de rimes possibles, à en crever
-un bizarre changement de la notion de refrain
-plus tu es vulgaires et graveleux, mieux c'est.



Le point important dans les chansons, c'est d'avoir des rimes. Par exemple, lors d'une de ces chansons, le but du chanteur était visiblement d'avoir uniquement des rimes en "a" dans son texte. Je dois admettre qu'il a vaillamment relevé le défi, certes, mais il faut l'écouter. Il n'avait pas un vocabulaire de fin de phrase de plus de dix mots. Mais quand on ne veut pas prendre de risque, il suffit de prendre des mots faciles d'usage et très souvent usités, et en retirer une partie, pour pouvoir en sortir une rime valable. Voici une petite liste de ces dites rimes :



-ouille
-cule
-euk
-olice
-hatte
-onnard
-onasse
-isse
-ute
-... -il y a en a tellement que je ne saurais toutes les narrer-
Vous aussi, amusez vous à remplir votre petit tableau de rimes !

Comme vous devez vous en doutez en lisant les rimes, il apparait nettement qu'il y a des types de mots plus en vogue que d'autre. En effet, ceux qui sont vulgaires et grossiers, et ceux qui sont graveleux ( c'est encore mieux s'ils sont les 3) sont très souvent utilisés. Par exemple il y avait une chanson où ça parlait de chatte à tout va. Non non, pas la femelle du chat, ce serait trop simple !! Et dans un esprit tout à fait  fin et distingué, le thème du refrain était : chatte, dans, et mal. Je vous laisse méditer la dessus.
Puisque nous parlons du refrain, jetons donc un œil là dessus ( mais pas trop fort sinon vous aurez mal ).

Après une étude poussé, et poussive, car j'avais du mal à me concentrer avec cette cacophonie, et surtout que mes yeux me poussaient au supplice, à cause de la mort prématurée de mes lunettes,j'ai réussi à  remarquer une constante dans les refrains. En effet, les refrains ne se ressemblent pas entre eux, mais contiennent du texte différent à tout le texte qu'il y a dans le reste de la chanson. Les couplets, quant à eux, sont rigoureusement identiques, et répétés jusqu'à plus soif, ou alors jusqu'au refrain, qui nous donne une petit rafraichissement grâce au changement de texte.
Enfin, quelque chose qui a sa place dans cette partie de l'article, et à la fois qui diverge, c'est le type du texte. J'en ai repéré deux : le texte de révolte, et le texte langoureux et plein d'amour et de petits papillons tout roses.
Le texte du premier nous sert pratiquement que des arguments comme quoi la vie elle est pourrie, tu vois, mais aussi que le gouvernement il est pourri, ouech, et aussi que , finalement elle est pas si mal la vie mon frère. Le plus important, est que le chanteur ait une grosse voix qui fait peur, sinon, tu vois, lascar, et ben ça fait pas sérieux quoi!
L'autre texte est adressé aux gamines, avec un texte qui dégouline de confiture de roses. Il a un niveau littéraire assez proche des poèmes que font les collégiens pour se déclarer aux collégiennes et qui les fait pouffer et monter le rouge aux oreilles. Important, le chanteur doit avoir impérativement une voix stridente et efféminée, et surtout pouvoir monter de plusieurs octaves pour les mots de type amour et aimer.
Et juste avant de rentrer dans la description des clips, une dernière chose à propos des paroles. Le but n'est pas qu'elles soient comprises, hein !! Faut juste que ça ait une sorte d'air répétitif, et peut tout aussi bien être mâché en Français ou baragouiner en anglais, ça fait classe.

Enfin, et pour terminer, voici la rubrique sur le clip. Il ne faut pas chercher à trouver une quelconque logique entre les deux. Par exemple, dans une chanson parlant de la misère et la solitude, il est plus que fréquent de le trouver recouvert de bijoux et avec plein de jolies demoiselles autour de lui. Ou encore avec plein de jolies demoiselles et une voiture, voir avec plein de jolies demoiselles avec un avion et/ou un bateau. Toutefois, il est important qu'il y ait plein de jolies demoiselles. Et moins elles sont vêtues, mieux c'est!

Bien, maintenant, si vous avez un avis, une critique ou une menace haineuse à déclamer à mon encontre, n'hésitez pas à déposer un commentaire, et je discuterais votre avis!!


A tchao bonsoir.