dimanche 17 mars 2013

De la réalité et de la fiction ... Les jeux vu par les non-geek


L'ayant publié sur un site de jeux à succès, je ne peux pas m'empêcher de le publier ici aussi...

J'écris ce texte en réponse à l'article horrifiant posté il y a peu par Madame Claire Gallois. Dans cette article ( http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_420.php ), il est une fois de plus question des jeux vidéos. Et une fois de plus, ces dits jeux sont attaqués, tant il est vrai qu'ils sont violents et rendent violent. Il est vrai que je suis quelqu'un d'extrêmement violent, tant la liste des jeux auxquels j'ai joué est longue et particulièrement bien remplie. Pour n'en citer que quelque uns, je parlerais de Medal of Honor, Call of duty, World of Warcraft, Portal, Half-life, Tales of symphonia, Tales of Vesperia, et surtout, le jeu violent entre tous, Mario Kart. Mon dieu, je suis un monstre.
Dans l'article précédemment cité, il est en effet annoncé que les jeux rendent dépendants, font que les joueurs se renferment sur eux-même... Mais surtout, pour appuyer cet édifiant théorème selon lequel jeu+joueur= fou dangereux, la personne bien pensante qui se permet de divaguerd'écrire cet article nous cite de manière tout à fait innocente ( rire ici ) le nom de deux personnes assez connues pour le passif meurtrier, à savoir Andy, ayant tué ses parents, et Mohamed Merah. Je ne vous parlerais pas d'eux, mon article ne portant aucun intérêt à leurs actes. Et pour conclure, elle nous cite aussi bien gentiment une phrase du meurtrier de Breivik, à savoir qu' « il s'est déclaré "fan absolu" de Call of Duty et reconnaît avoir passé des semaines à "se former" sur la manière de tuer. ».
C'est une possibilité, en effet. Cependant, avant de dire que Call of Duty est un jeu créé par des intégristes désireux de changer notre jeunesse en monstrueux tueurs sanguinaires, il serait bon d'étudier un peu plus le dossier des jeux en question.
Certes, les jeux cités dans l'article sont connus pour être violents.
Call of Duty, dans lequel nous jouons le rôle d'un ou plusieurs soldats, avec lesquels nous allons tuer des méchants pour sauver le monde.
Assassin's Creed, jeu dans lequel nous remontons dans l'histoire à la recherche d'indices sur la vie d'un ancêtre. Certes, il y a des meurtres, mais cela n'est pas étrange pour un assassin. Mais si nous allions plus loin ? Cela se passe dans des périodes clés de l'histoire humaine, comme lors des croisades ou de la renaissance italienne. Mais passons.
GTA : jeu violent par excellence. Dans celui-ci, il est possible de tout faire, ou presque. Ce jeu n'est bien entendu pas à être mis entre toutes les mains, tant il se rapproche violemment de la réalité de certains secteurs défavorisés de certains pays.
Je ne parlerais pas de Dishonored ou Manhunt, car je n'y ai jamais joué, et suis donc très mal placé pour en parler ( chercher ici une idée subliminale lancée à l'écrivaine ).
Cependant, tout ces jeux sont connus pour leur contenu violent, et tout est fait pour en prévenir les méfaits possibles. Chaque boîte de jeu porte la mention +18/+16 et autres, en très gros, avec des couleurs qui ressortent fortement sur la boîte du dis jeu. Pour les ignorants, allez faire un tour sur le site www.pegi.info . Ils sont là pour prévenir les problèmes.
Mais dans ce cas, que dire des jeunes adolescents qui jouent à ces horribles jeux ( je ne les trouve pas horrible, je ne fais que m'adapter aux niveau des gens bien pensants ) ? Je me dois de vous l'avouer, je suis très souvent horrifier quand je vois des garçon et filles de 12 ou 15 ans parler, voir même jouer à CoD et GTA. Cela est une aberration, et devrait être évitée. Mais quelque chose me chiffonne. Depuis quand des jeunes adolescents sont ils capables de s'acheter des jeux ? Travaillent ils ? Je ne le crois pas. Il faudrait se tourner vers les parents qui ont soit donné l'argent à leurs rejetons pour acheter ces jeux, ou, pire encore, ont acheté ces jeux en connaissance de cause. Pour avoir travaillé en tant que vendeur de jeux vidéos, je peux vous confirmer que cela est déjà arrivé. Et plus d'une fois. En effet, un jour, alors que je faisais tranquillement mon travail, que n'ai je été surpris de voir une maman venir me demander où se trouvait le jeu Call of Duty, qu'elle souhaitait offrir à son fils pour fêter son entrée en première ? Je me suis empressé de lui expliquer que cela était une mauvaise idée, en détaillant bien mes raisons. Et cette dame est donc partie, sans avoir acheté le dit jeu, en m'avouant qu'elle ne faisait jamais attention aux mentions « déconseillés aux moins de ... » sur les jeux. Une personne de sauvée. Cependant, dans la même journée, deux autres mamans sont venus me demander la même chose, et malgré ma dissertation, elles sont tout de même parties avec ce jeu en poche.
Enfin bref, je m'éloigne du sujet.
Étudions donc la personne qui a écrit ce merveilleux texte.
Madame Claire Gallois, écrivaine, de romans «sérieux ». Née en 1937, et journaliste dans des magazines « sérieux » tels que Elle, Marie-Claire ou encore Paris-Match.
Cela est tellement un cliché que c'en deviendrait presque caricatural.
Il est de notoriété publique que les personnes d'un certain âge passent souvent leur temps à critiquer les choses telles qu'elles le sont aujourd'hui, à grand coups d'arguments tels que l'immortel « à mon âge on n'avait pas tout ça. » … Et là, je répondrais : « Certes madame, de votre temps les petits enfants ne passaient pas leur temps devant un écran à tuer des pixels, car il n'y avait ni télé ni jeux vidéos. Mais pour autant, les voir jouer à guerre et se tuer pour de faux me semble tout aussi dangereux que les jeux d'aujourd'hui. »
Mais bref, passons. Ce qui m'a le plus outré et horrifié dans cet article est la moment où l'écrivaine bien pensante ose dire, et de façon tout à fait consciente, que le cannabis serait moins dangereux pour la santé que pour les jeux vidéos ! Nous nageons en plein délire ! Il est tout à fait irresponsable d'oser déclamer qu'une drogue est moins dangereuse qu'un tas de pixel devant un écran !
Je passerais outre le fait que l'auteur de cet article se couvre de ridicule en faisant croire qu'elle s'y connaît un peu dans le sujet, en parlant d'un quelconque langage codé qu'utiliserait les joueurs.
Cela n'est pas sans rappeler le maintenant très connu « meuporg », qui a fait fureur il y a temps sur le net. Mais, bon passons aussi.
Au risque de me répéter, citer des meurtriers, comme un certain Vinogradov, qui a tué ses collègues de travail. Elle sort qu'il jouait à Warcraft, comme si cela résolvait toute l'affaire.
Allons donc ! Il est bien connu que toute personne tuant un tas de pixel sur un ordinateur ou une console est un assassin en puissance !
Enfin, et pour conclure son article, et par la même, le mien, elle explique qu'en fait, tout cela est du au gouvernement. Et hop, voici un lien facile et petit. Après avoir attaqué les jeux, qu'elle considère être comme « un business hors norme », elle dit que c'est de la faute à notre président. En effet, certain adeptes de la théorie du complot pourraient dire que le gouvernement reçoit des pots-de-vins de la part des riches magnats du jeu-vidéo pour faire en sorte que ce genre de loi ne passe pas.
Je ne m'étendrais pas la dessus non plus, tant cette théorie est fumeuse.

Enfin, je conclues pour de bon mon article en précisant que j'écris tout cela en connaissance de cause. Je fais parti de ce groupuscule un peu étrange et de plus en plus étendu de par le monde, un geek. N'en déplaise aux gens bien pensants qui peuplent notre télé et notre quotidien, les geeks font parti, mine de rien, des gens les plus civilisés et les plus ouverts de notre population.
Qu'est ce qu'un geek ? Pour faire une grossière description et balayer un peu les clichés, décrivons le. Le geek est très souvent un adepte des jeux vidéos, cela est indéniable ( bien qu'il existe des geeks qui n'aiment pas ce support de divertissement. Mais passons outre, et ignorons ce détail. ) Je suis moi même un grand joueur de jeu vidéos. J'ai joué, joue, et jouerais encore à des jeux violents. Mais pourtant, je suis sociable, j'écoute de la musique intéressante et recherchée ( je hais le rap et les musiques que nos radios à grand succès passent en boucle ), lis des livres, au bas mots plus de 3 livres de 200 à 500 pages par mois, et joue aussi à des jeux de société. Je ne suis pas fou, et même si je reconnais l'addiction que je porte aux jeux vidéos, je suis tout de même sain d'esprit et capable de discerner la réalité de la fiction. Car somme toute, le problème part bel et bien de là. Les gens jouant à des jeux vidéos et allant ensuite tuer des gens perdent la démarcation qui existe entre les pixels et la réalité. Cela est il pour autant la faute aux jeux vidéos ? Permettez moi d'en douter.
Et avant de terminer, je vous propose de vous remémorer des gens commettant des actes atroces, ne pouvant plus faire la différence entre la réalité et la fiction. Il y en a plein, mais prenons un exemple que tout le monde connaît. Prenons les attentats du Wall Trade Center. Ce sont des fanatiques religieux qui pensaient qu'en faisait cela, ils iraient au niveau supérieur de leur existence et trouveraient de jolies femmes pour les accueillir. Cela peut ressembler à tout « bon » scénario de jeu, de jeu vidéo, de film, de série ou même de pièce de théâtre. Un Happy-end en somme.
Et tant qu'à parler d'horreurs... Vous êtes vous seulement rendus compte que la plupart des informations que nous regardons à la télé sont bien plus violentes et choquantes que la plupart des jeux vidéos ?

En espérant que les personnes concernées par cet article puissent prendre en compte ce que j'ai écris, qui regroupe les idées de la plupart des gens visés par leurs articles haineux et dénués de bon sens.

Bien à vous, un geek qui s'assume.

Bilbo le hobbit, un voyage tant attendu...


Venant de voir le premier épisode d'une nouvelle trilogie épique signée Peter Jackson, et comme promis, je vais vous donner mon avis à propos de ce film. 
Pour commencer, parlons des différentes versions de ce film. Je n'en ai vu "que" trois sur les quatre, à savoir la VF 2D, la VO 2D et la VO 3D. Je n'ai pas commis l'horreur d'aller voir la VF 3D. Je n'en serais assurément pas sorti vivant. A mon humble avis, la version VO 2D est de loin la meilleure. La VF n'est pas particulièrement mauvaise, mais je n'ai pas réussi à y accrocher. Tout particulièrement lors des 2 chansons naines. Je les avais vu en VO sur un trailer, donc, forcement, pour moi la VF ne pouvait être bonne. 
Ensuite, la version 2D. Pour ici, comme pour la VF, tout est encore une simple affaire de goûts. En effet, la 3D a tendance à me fatiguer excessivement les yeux. Et puis, de manière générale, c'est une mode qui ne m’intéresse guère. Pour ma part, le seul film estampillé 3D que j'ai vu ET apprécié est Tron, the Legacy. Pour les autres, au mieux la 3D est inutile, au pire elle gâche les couleurs et la beauté de l'image. 
Bien, ceci était dit, passons à l'analyse du film qui nous intéresse.
Je vais aborder cette description en suivant trois fils directeurs, à savoir l'histoire, la musique et enfin le reste. 

Tout d'abord, commençons par l'histoire. 
En tant que puriste à propos de tout ce qui touche aux œuvres du grand J.R.R. Tolkien, je dois dire que je n'ai pas été trop déçu.
Comme nous pouvions nous y attendre, le scénario du film rajoute plusieurs éléments  l'histoire écrite par Tolkien.
Entendons nous bien, cela était une nécessité. L'histoire de Bilbo étant trop courte pour remplir deux films, et encore moins trois films de 3h.
Cependant, rassurez vous, ces ajouts ne sont pas sortis de nulle part. Ils sont tirés des œuvres "secondaires", si l'on peut dire, relatives à la Terre du Milieu, telles que le Silmarilon ou entre les Contes et Légendes oubliés. 
Force est cependant de constater que même si la rivalité entre Azog et Thorin est fort habilement apportée, d'autres ajouts tels que le passage avec Radagast, ou encore l'Arkenstone, nous sont amenés de façon particulièrement maladroite. En effet, à un moment donné, dès l'arrivée à Imladris, Radagast disparaît purement et simplement de l'histoire, même si le passage avec les grands aigles parle indirectement de lui et de son pouvoir particulier. 
Ensuite, pour l'Arkenstone. Je ne saurais pas vous en parler correctement car je n'ai point eu encore l'ouvrage où l'on parle de la pierre, je ne parlerais donc que de son apparition dans le film. Lors de l'introduction, de Bilbo sur Erebor, il est fait mention de l'Arkenstone, le cœur de la montagne. En dehors de cette introduction, nous ne la reverrons ( revoir, pas en entendre parler ) qu'une seule fois, lors de la fuite de Thorin et de son grand père, le roi Thror. Après cela, il n'en est plus fait mention. Tel Radagast le brun, elle disparaît bel et bien de l'histoire. Espérons que ces deux points seront plus développés dans les deux épisodes à venir. Wait & see donc. 
Pour le reste du scénario, pas grand chose à dire, car c'est vraiment bien fait. Seule chose à traiter cependant, et pas en mal cette fois, le passage dans la montagne avec le combat épique entre trois géants de pierre, auxquels la communauté ( <3 ) assiste, impuissante. En effet, quelle que puisse être la puissance de treize nains et d'un hobbit, se trouver entre trois géants qui se mettent de beignes et se lancent à la figure des "cailloux" de plusieurs tonnes est toujours déplaisant. Précisons que ce ne sont pas des géants du type d'Azog l'orc de 2m, mais plutôt des mastodontes facilement aussi grands que la Tour Eiffel. Je ne suis pas sûr que même le dragon ne puisse les défaire aisément. C'est dire. Bien, le premier ayant été abordé, passons au second. La musique.
 Pour cette partie, je vais avoir un grand développement. Particulièrement recherché. N'hésitez pas à vous munir d'un dictionnaire.
Donc, parlons de la musique du film. Que dire? Et bien c'est simple :
Agaaaaaah <3 *bave*

Voilà, voilà, ça, c'est fait.
Ce point étant terminé, passons au troisième et dernier fil, habilement intitulé "le reste". 
Tout d'abord, parlons des décors. Comme pour la précédente trilogie de légende, une grande partie de l'action se déroule en Nouvelle Zélande, terre enchanteresse. C'est d'ailleurs avec joie que j'ai pu constater que je m'étais fourvoyé. La Comté n'a pas été détruite, et l'on peut toujours aller la visiter. Mon prochain voyage se passera donc en Nouvelle Zélande. Si vous n'avez pas encore fait tout vos cadeaux de Noël, pensez à moi, et je me ferais une joie de vous faire plusieurs articles et comptes-rendus sur mon voyage. A bon entendeur, salut ( cela vaut toujours le coup d'essayer non?).
Bref, lors du film, vous pourrez revoir des paysages déjà vus dans le Seigneur des Anneaux, tels que la Comté donc, ainsi que la tour de garde D’Amon Sul, dans laquelle Frodon s'est fait piquer par une guêpe en cape noire. 
Les décors de studio sont eux aussi magnifiques, et nous permettent de voir de jolie ruines et villes tout le long du film. Je ne parlerais pas d'Imladris, qui est toujours aussi jolie. Deux gros coups de cœur cependant : la ville de Dale, qui est superbe, et qui se fait *snif* ravager par le dragon, et surtout, surtout, Erebor. LA ville naine par excellence. Je n'en parlerais pas, ce serait un spoil honteux ! ( Et puis, regardez donc le film, tas de petits feignants !)
Voilà, je pense avoir presque tout dit. Si j'en rajoute trop, j'ai peur de faire trop de Spoil. 
A la prochaine pour le prochain article !
Et n'hésitez pas à laisser des commentaires, je me ferais une joie d'y répondre =)